6 Promenade à vélo

Publié le par Jeanne-Marie Durbesson

                                                             
Super ! Nous avons maintenant chacune notre vélo (Grégory n’en a pas voulu), et, le soir, après les cours, nous pouvons nous promener pendant environ une heure, avant que la nuit ne tombe, vers 18 heures. Cela nous permet ainsi d’un peu mieux connaître notre environnement.


Nous avons la chance de ne pas vivre à Phnom Penh même qui est une ville très polluée. L’école Happy Chandara se trouve dans le village de Prek Tmey, situé à 13 kms au sud est de la ville. La route vient d'être goudronnée il y a quelques mois ce qui met le centre de Phnom Penh à 45 minutes en voiture, si on tient   compte du trafic qui est toujours très intense.

                                                              
Par village, il ne faut évidemment pas imaginer que ça ressemble à nos villages occidentaux. Inutile de chercher le bourg central : il s’agit en fait d’une succession d’habitations longeant la route principale. De temps en temps, un petit chemin terreux et raviné par les pluies invite à une escapade plus hasardeuse.







Le paysage ici est reposant. La majorité de la population est constituée de paysans . Il y a aussi quelques pêcheurs  et des petits commerçants qui tiennent boutique en étalant quelques denrées alimentaires devant leur maison.

Le soir, les odeurs de la campagne, volailles, vaches, feux de bois, nous emplissent les narines . Avant que le jour ne nous abandonne précipitamment à la nuit précoce, nous avons le temps d’aller jusqu’à un lac envahi par les jacinthes d’eau, jalonné de petites masures pittoresques et là, le soleil se fait pardonner en nous offrant son merveilleux coucher multicolore.
Nous rentrons alors dare-dare. Sophie va beaucoup plus vite qu’à l’aller car elle est la proie préférée des moustiques .
Tout le long du chemin, nous entendons des voix criant « Teacher ! teacher ! » et des petites filles ayant troqué leur uniforme contre des tenues plus simples nous saluent  avec   un large sourire.
Un jour, après un orage particulièrement violent, nous avons eu une vision dramatique : une maison s’était effondrée en pleine nuit, un des pilotis ayant cédé. Il faudra attendre la saison sèche pour pouvoir remonter la maison …

Publié dans Happy Chandara

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
C'est passionnant de te lire; vous avez toutes beaucoup de courage de vivre dans des conditions aussi spartiates. heureusement, apprendre les rudiments de l'anglais à ces petites filles semble être plutôt gratifiant pour les profs et vous semblez tous bien vous entendre. En tout cas, courage, je t'admire. 1000 bises, Michèle
Répondre